dimanche 28 octobre 2012

Bali, mon âme sœur territoriale



Rizière
Tous ceux qui me connaissent vous dirons qu’il ne faut pas m’interroger sur le sujet de Bali parce que sinon c’est partir pour des heures de monologue passionné sur ce paradis. En fait, je crois véritablement que je suis faite pour vivre là, qu’il s’agit de mon âme sœur territoriale. J’ai même nommé mon chien Bali cet été. Vous comprendrez donc, pourquoi il y aura trois billets dédiés à Bali (quand j’y pense, je me demande même pourquoi je n’ai pas fait un blogue entier sur Bali)

Commençons, Bali est une île en Indonésie et elle est la seule indouisme (le reste est musulman). Tout le charme de ses habitants réside dans cela. Ils croient beaucoup aux dieux, à la magie et au karma. C’est très intéressant de parler avec eux et d’en apprendre sur leurs croyances qui sont multiples. Mon copain et moi sommes arrivés le 7 mai 2011 à Bali et nous y sommes restés trois semaines. Ce n’était pas suffisant! Surtout qu’il y a 12 heures de décalage horaire donc il faut au minimum une semaine pour s’en remettre. De plus, c’est environ 28 heures d’avions sans compter les transferts et les retards possibles.  Nous y retournons cette année et j’aimerais y aller pour au moins cinq semaines.  Le mois de mai se trouve pendant la saison sèche (mai à novembre-décembre) donc, c’est une période parfaite.


Petite frousse avant le départ

Quand j’ai annoncé à mes parents que je partais pour Bali, c’était littéralement la panique. Entre 2002 et 2008, il y a eu une série d’attentats à Bali (et Jakarta). Tous les attentats ont eu lieu dans le sud de Bali et plus particulièrement à Kuta. Je suis donc allée me renseigner sur le site du gouvernement du Canada et bon, pas plus rassurant.  La page sur Bali disait de ne pas aller là sauf pour raisons vraiment importantes et était côté dangereux. Oups, trop tard, les billets étaient déjà achetés. Je me suis donc très bien renseignée sur Bali et j’ai pris en note le numéro de téléphone de notre ambassade (nous n’en avons pas, il faut aller voir celle d’Australie) et son emplacement (elle est à Jakarta sur l’île Java), nous avons pris une bonne assurance santé (ne pas oublier certains vaccins importants : l’hépatite A, le tétanos, la diphtérie et l’influenza) et hop nous sommes partis. Rendu là-bas, j’ai oublié toutes mes inquiétudes. Après tout, il y a des attentats partout de nos jours… Sympathique! 


Arrivée au paradis

Nous avons séjourné dans une magnifique maison situé tout près d’Ubud, au centre de l’île et nous avions un superbe terrain qui donnait sur un petit précipice avec une petite chute. À notre maison, était rattachée la maison de Wayan. Il était notre heum, je ne sais pas trop comment le décrire… En fait, il faisait tout. Il faisait partie de la caste la plus base et son travail était de faire le ménage, nos repas, notre lavage. Bon, je ne l’ai jamais laissé faire nos repas, ni mon lavage, j’étais bien trop mal à l’aise. Il était extrêmement gentil et poli comme tous les balinais que nous avons rencontrés. 


Ma Ubud chérie

Ubud
Ubud, c’est vraiment la ville centrale de Bali. Elle est remplie de culture; on peut y voir des spectacles de danses, de marionnettes, d’ombres et il y a plusieurs musées. Lorsqu’on se promène, on peut sentir un mélange d’encens, d’huiles essentielles et y voir des singes se promener librement, surtout proche de Monkey Forest, une forêt sacrée dans Ubud. (Conseil : faite attention car certains singes situés en altitude ne se gênent pas pour faire pipi peu importe ce qu’il y a en dessous.) 


Marché d'Ubud
De plus, il y a constamment une petite musique dans l’air qui provient des temples. Il y a aussi une multitude de restaurants et ah doux jésus, je n’ai jamais aussi bien mangé. La nourriture est tout simplement DÉ-LI-CIEU-SE. En plus, ça ne coûte pratiquement rien. Par exemple, si mon repas me coûtait plus que 5 dollars, c’était du luxe. Je vous conseille le restaurant Naughty Nuri (les meilleures côtes levées au monde) et n’hésitez pas à essayer les Warongs qui sont des restaurants typiquement balinais et surtout les moins dispendieux.  La ville est aussi remplie d’école de yoga. Je me suis fait dire qu’il s’agit de la ville de pèlerinage des yogis de ce monde et je n’ai pas de difficulté à y croire. Il y a aussi, dans Ubud, un marché qui a deux vocations selon la période de la journée. Le matin, très tôt débute le marché pour les balinais où l’on peut y trouver toutes sortes de produits alimentaires. Pour le voir, il a fallu que nous nous levions vers 5h A.M. et je dois dire qu’il n’y avait vraiment mais vraiment pas beaucoup de touristes. Au contraire, c’était rempli de balinais qui faisaient leurs emplettes.  Sinon, vers 6h30, les commerçants rangent leurs produits et font place aux autres commerçants qui auront plutôt comme but de vendre à des touristes. On y retrouve de tout : des produits pour le corps, des décorations en bois sculpté, des peintures, des vêtements, des tapis, etc. J’ai vraiment aimé cet endroit. Un conseil : n’hésitez pas à négocier les prix. Par exemple, pour un masque en bois, le prix commençait à 45$ et nous l’avons eu à 5$. Par contre, il faut toujours rester calme et souriant sinon ils ne vous aimeront pas. Aussi, il ne faut pas trop pousser la limite, mais j’avoue qu’elle est dure à cerner cette limite. Nous, nous l’avons découvert en nous achetant un panier de pique-nique quand la dame nous a  ‘’pitché’’ notre monnaie dessus en nous disant ‘’bad luck’’… oups. Bref, nous nous sommes acheté deux grosses valises pour pouvoir ramener nos achats au Québec.

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